Le spectacle de Brian Setzer Orchestra en direct sur le web

Je viens de le regarder, en entier... Comment dire?... Heureusement que Lonely Avenue m'a sortie de ma léthargie, heureusement que la partie trio m'a définitivement réveillée, parce que le reste, je suis désolée, je ne peux pas! Les cuivres en permanence, les mémères qui se dandinent et me mettent mal à l'aise tellement j'ai honte pour elle, l'orchestration swing des chansons que j'aime telles qu'elles sont, les costumes à papa, les chaussures à maman, c'est gentillet, propret, d'accord. Je garde néanmoins le souvenir d'un Brian en forme, heureux d'être là et qui le revendique ("I'm still here!"), et j'attends qu'il mette son énergie et son envie sur autre chose, j'attends...

FrenchyCat a écrit:

Ohh tu sais, on t'en veut pas: ça fait toujours ça la première fois... après on s'habitue!

Je m'habitue pas à la redingote et autres gadgets années 30!!! P***** ce p***** de gilet argggg!!!!

En fait tout ça m'a l'air dans la veine du concert que j'ai vu à Amsterdam le Batman en moins.

Bonne prestation de Setzer mais va falloir penser à renouveller le set list.

Le Hub' a écrit:

Je crois que nous ne serons jamais d'accord sur ce sujet, vraiment jamais.

Ca n'est pas le but!

Citation :

les mémères qui se dandinent et me mettent mal à l'aise tellement j'ai honte pour elle

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D'ailleurs je trouve que Julie ressemble de plus en plus à Mandi gniark gniark...

Pour ce qui est du contenu chapeau au réalisateur quand même !
Pour la setlist, je pense que ça doit pas être évident de caser 30 ans de carrière. Après y'a les fans du BSO qu se passeraient du trio, et les fans de Stray Cats qui se passeraient bien du reste (voire de tout^^).

Pour conclure, vous ne trouvez pas que le saxophoniste ressemble à Nicolas Cage ? Et que le batteur à copié la célébrissime coupe de cheveux 70's de Poncherello (Chips) ?

Et André Ménard, ça pourrait être le nom d'un flic des brigades du tigre ralala ces QCois ^^
http://www.montrealjazzfest.com/multimedia-fr/video.aspx?id=546

Admin a écrit:

Citation :

les mémères qui se dandinent et me mettent mal à l'aise tellement j'ai honte pour elle

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D'ailleurs je trouve que Julie ressemble de plus en plus à Mandi gniark gniark... qui c'est?

Pour conclure, vous ne trouvez pas que le saxophoniste ressemble à Nicolas Cage ?
ahhhh Nicolas Cage...

[quote="Lisa"]

Admin a écrit:

Citation :

les mémères qui se dandinent et me mettent mal à l'aise tellement j'ai honte pour elle

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D'ailleurs je trouve que Julie ressemble de plus en plus à Mandi gniark gniark... qui c'est?

Ben, c'est l'homologue roudoudesque de not' webmestre bien-aimé. Mais en beaucoup moin bien, cela va sans dire...

Bah, moi j'les trouve plutôt bonnes les filles, je préfère voir des rondeurs que des planches à pains et des sacs d'Os, le look famine me fait horreur, c'est vrai ça le Brain il aurait pu s'enticher d'une Playmate et rouler en Lambhorgini (comment ça s'écrit?) bref tous les clichés d'une Rockstar (un peu comme le rève de Frenchy s'il avait gagné la guitare Bleue), non , non je laisse ça à ceux qui me distraient, lui le Brian il m'émeut....

N'empèche que voir si vite éclipser "Lonely Avenue" par deux nouveaux albums, je trouve ça un peu du rapide!

La preuve que Leslie est pas mal, le batteur, lui crie "A poil!" juste avant Lonely Avenue
Fab

Blue suede Fab2 a écrit:

Bah, moi j'les trouve plutôt bonnes les filles, je préfère voir des rondeurs que des planches à pains et des sacs d'Os, le look famine me fait horreur, c'est vrai ça le Brain il aurait pu s'enticher d'une Playmate et rouler en Lambhorgini (comment ça s'écrit?) Lonely Avenue
Fab

C'est pas tant les rondeurs, c'est ce manque criant de grâce...

Il en manque une pour faire un joli tableau, c'est ça?

Blue suede Fab2 a écrit:

Il en manque une pour faire un joli tableau, c'est ça?

Excellent!

Preum's !

le show audio : http://www.megaupload.com/?d=3VEW31ZN

article parut dans Le Monde :

Au sortir de la salle Wilfrid-Pelletier, après le concert du chanteur américain Lionel Richie, un son de guitare assez reconnaissable se fait entendre. Une sorte de croisement entre le jeu des pionniers Duane Eddy et Carl Perkins, la sauvagerie de Link Wray et la manière guillerette et tranchante de Chuck Berry.

Ce son, c'est celui de Brian Setzer, 51 ans, fondateur au début de l'année 1980 des Stray Cats, avec Slim Jim Phantom et Lee Rocker. Setzer, avec sa collection de guitares, des modèles Gretsch et Bigsby de la fin des années 1950, début des années 1960, est avec son Orchestra, un big band, sur la scène installée au fond de la longue place des Festivals, à Montréal. Un big band avec trompettes, saxophones et trombones, des pupitres, des costumes identiques et une rythmique basse et batterie façon Stray Cats, c'est-à-dire dans un jeu au service minimum mais à l'efficacité maximum. Contrebasse et set de batterie sur lequel c'est surtout la caisse claire, la grosse caisse et une ou deux cymbales qui sont au premier rang.

L'Orchestra de Brian Setzer a été fondé en 1990 pour jouer swing et jive, cette forme de jazz très très dansant qui donnera le rock'n'roll. C'est le Grand Evénement d'ouverture du Festival international de jazz de Montréal. Un concert en accès libre pour lequel se pressent pas loin de 150 000 personnes. Ceux qui ne peuvent accéder à la place le regardent à d'autres endroits sur des écrans géants et le spectacle a été retransmis en direct sur le site Internet MontrealJazzFest.TV.

Aux reprises, l'Orchestra a substitué, au cours des ans, un répertoire personnel, mais toujours dans l'esprit. Impossible de ne pas être pris par une envie de se déhancher, se passer la main dans les cheveux comme un teddy boy dans le film Grease, avec John Travolta et de retrousser à l'envers ses bas de jeans.

Setzer et les Stray Cats jouaient certes le rock'n''roll des origines mais avec un esprit punk très net, dans leur époque. L'Orchestra secoue les rois du swing - qui en la matière sont déjà de sérieux clients - Basie, Calloway, Ellington même, et ajoute de larges rasades de Berry et consorts. Mais parce qu'il fait entendre une sincérité musicienne, il laisse la nostalgie de côté.

Le 20 juillet un nouvel album de la formation est annoncé : Don't Mess With A Big Band : Live. Traduction libre et en hommage à Michel Audiard : s'agirait voir à pas aller chercher des poux dans la tête du big band, sinon ledit big band, il va lui montrer au triste sire qui n'apprécie pas son rock-swing, on va l'retrouver éparpillé par petits bouts, façon puzzle.

Sylvain Siclier

Il serait venu en touriste de ce coté du web que ça ne m'étonnerait pas le
Sylvain Siclier, un bon journaliste, ça se documente....
on a bien le droit de se lançer des fleurs sinon qui c'est qui le fera, certainement pas les roudous...n'ont même pas versé une larme....

Fab

la cover du dvd qui sera dispo le 26/10